>3 questions à Mountain Riders
Qui est Mountain Riders ?
Mountain Riders est une association d’éducation à la transition écologique en montagne fondée en 2001.
Notre méthode : informer sans moraliser.
Notre mission : accompagner les territoires de montagne et les pratiquant.e.s vers une pratique plus durable de la montagne.
Quels sont vos actions principales ?
Nous avons trois grands champs d’action :
• L’éducation : Nos projets pédagogiques ont pour finalité de susciter la curiosité, confronter les regards et provoquer le débat sur les enjeux d’éducation aux changements climatiques, la consommation responsable et l’aménagement du territoire en montagne. C’est aussi une éducation à la montagne en favorisant la démocratisation du milieu montagnard, son environnement spécifique, ses sports, sa culture, ses métiers… avec tout ce que cela peut apporter à l’individu, et au groupe, dans sa construction, son épanouissement, son engagement et son insertion sociale
• Le programme Montagne Zéro déchet : nous coordonnons chaque année cette campagne de sensibilisation et d’incitation au passage à l’action pour nettoyer et préserver nos montagnes des déchets. En 2022, 25 tonnes de déchets ont été collectés au cours de 80 ramassages mobilisant plus de 5000 volontaires !
• Le Flocon Vert : nous accompagnons les territoires de montagne dans le processus de candidature et de labellisation Flocon Vert. A travers ce label, il s’agit de valoriser les destinations touristiques ayant une politique de développement durable de pointe et de permettre à tous d’avoir une vision claire des destinations qui s’engagent dans cette démarche.
Le 20 juillet 2023, les destinations de Lans-en-Vercors (38) et Les Contamines Montjoie (74) rejoignent le réseau des 22 destinations labellisées Flocon Vert.
Quels conseils pouvez-vous donner aux vacanciers et skieurs afin de préserver la montagne ?
Nous avons conçu un Eco Guide pour les pratiquant.e.s de la montagne, qui donne plein de bonnes pratiques pour préserver la montagne (textile et équipements, déchets, alimentation, mobilité…) Ne pas perdre en tête que le premier poste pour réduire son empreinte carbone lors d’un séjour en montagne, c’est le transport ! Il existe aujourd’hui des solutions pour venir en montagne en train, ou en bus. Et quand cela n’est vraiment pas possible, venir en co-voiturage ! Autre solution : préférer un séjour long plutôt que plusieurs séjours courts pour une même destination.
>Les accompagnateurs et guides engagés
Impliqués au quotidien dans la vie montagnarde, conscients des enjeux d’avenir, amoureux de leurs territoires, de nombreux professionnels en station de montagne œuvrent pour communiquer des valeurs et engagements aux visiteurs.
André Genin, Vecteur Montagne à Praz-de-Lys Sommand
Dans toutes ses activités, il a une approche avant tout naturaliste et met en avant sa sensibilité à la fragilité de la nature qui l’entoure.
Nouveauté été 2023 : André Genin propose une nouvelle escapade VTT-AE sur 2 jours, à l’aventure sur le massif de Praz de Lys Sommand. Les participants, équipés de VTT dotés de sacoches adaptées, et encadrés par un accompagnateur en montagne également moniteur VTT, sillonnent le territoire et posent leur bivouac pour une nuit en pleine nature. Pas de course, pas d’exploit sportif au programme, mais 2 jours de découverte naturaliste en immersion totale avec des parcours sur-mesure en petits groupes !
Lucas Humbert est un acteur engagé sur le massif du Jura, à l'initiative de l'évènement Montagne en partage (début juillet 2023) https://www.lucas-humbert-aem.fr/
Loréleï Rodrigo enseignante et apprentie guérisseuse
Depuis toute petite, la montagne est son terrain de jeu, étant sophrologue, professeure de yoga et accompagnatrice de montagne depuis 10 ans à Courchevel. Elle apporte à ses élèves tous les outils d’accompagnement d’intelligence collective et de développement nécessaires pour les positionner dans ce monde et pour développer leurs potentiels.
Sébastien Perrier et les plantes comestibles
Accompagnateur en moyenne montagne et journaliste, Sébastien Perrier s’est installé aux Houches, dans la vallée de Chamonix, pour assouvir son amour de la montagne. Son attrait pour la nature et son esprit curieux l’ont conduit à passer un diplôme en ethnobotanique. Il emmène les visiteurs à la rencontre des plantes qui accompagnent l’homme depuis des millénaires. Il partage avec eux leurs usages locaux et retrace leur évolution depuis le mode de vie agropastoral jusqu’à nos jours. D’anecdotes en recettes, les plantes racontent la vie d’un hameau et aussi notre lien au monde végétal.
Franck Bortolotti, accompagnateur de montagne inspiré
Il propose depuis plusieurs étés différentes balades à thème à Val d’Isère pour se rapprocher un peu plus de la nature. Retrouver ses sens, protéger l’environnement, découvrir la pleine conscience, les plantes culinaires sauvages, le fonctionnement d’une forêt d’altitude, les différentes essences d’arbres... Franck est membre de l'association et ambassadeur Mountain Riders, il fait partie également du 1% for the planete.
Fabrice Arbonnier guide nature, animateur en astronomie, conteur
Amoureux de la nature, il emmène les randonneurs à la rencontre de la vie sauvage d’Orcières et propose des balades "contées" sous les étoiles afin de prolonger l’émerveillement ! Parmi les passions qu’il aime partager, il a un penchant pour les petites bêtes et leur mode de vie fascinant, mais également le chant des oiseaux qui permet de les reconnaître. Le ciel nocturne et toutes les légendes qui l’accompagnent font également partie des passions de Fabrice.
Que ce soit à pied ou en salle pour les classes découvertes (séance pédagogique, atelier pratique et contes), de la longue-vue à la loupe binoculaire, il est l’interprète du milieu montagnard. Toutes les sorties qu’il encadre sont comme « labellisées » développement durable, Fabrice ayant toujours un discours orienté sur le respect de la nature, en adéquation avec l’époque.
Du côté des guides de montagne, de nombreuses personnes sont très actives sur la transmission de leur connaissance de la montagne, par exemple Ludovic Ravanel (géomorphologue spécialiste du pergélisol), Brad Carlson (écosystèmes d’altitude et verdissement des Alpes), Benjamin Ribeyre (les évolutions du métier de guide liées à l’impact climatique) ou encore Georges Unia (philosophe).
Contact : Anne Géry annegery@infocimes.com
>Les associations montagnardes qui font bouger les lignes
Les associations
Sème ta transition, une association en faveur de la transition positive de notre territoire
L’initiative en place depuis 2021 est inédite. Des habitants du village des Contamines-Montjoie se sont regroupés afin de créer un potager partagé, via l’association « Sème ta transition », évoquant leur désir de s’inscrire dans une démarche écologique, solidaire et de circuit court, afin de proposer des pratiques vertueuses et nécessaires face aux enjeux climatiques. Côté jardin ? Équipés d’un terrain et d’une cabane grâce à la solidarité des contaminards, les bénévoles réalisent des semis et cultures, à 1164 mètres d’altitude. L’association espère pouvoir bientôt fournir la cantine de l’école primaire des Contamines-Montjoie grâce au surplus de production. L’occasion de sensibiliser les plus jeunes à cette transition écologique, au sein de leur village.
Côté transition au cœur des montagnes ? L’association a déjà pu rassembler d’autres acteurs du territoire pour échanger et partager de belles pratiques via des événements tout au long de l’année. Chaque mois, un « temps parlotte » est proposé à toutes et tous pour mettre en commun de bonnes idées mais aussi pour suggérer des alternatives aux acteurs économiques du village.
Ecomove : l’association Green de Val d’Isère
Chaque hiver les vins chauds offerts par les stations déversent une marée de gobelets plastiques sur les fronts de neige. À Val d’Isère l’association Ecomove propose des ecocups depuis 2007 : aucun gobelet jetable n’est utilisé sur les vins chauds du nouvel an et des snowshows depuis plus de 10 ans. L’association des employés de Val d’Isère, Vie Val d’Is, propose une journée verte en fin d’hiver pour financer les actions de son collectif environnemental Ecomove. La journée se décline en braderie, buvette et snack avec concert et ateliers DIY. Ecomove propose également une campagne de sensibilisation au tri sélectif dans les différentes résidences de la station, des carrés potagers pour les habitants du village ainsi que des cendriers de poches offerts aux fumeurs.
Pour aller plus loin :
Association Mountain Riders : association d'éducation à la transition écologique fondée en 2001.
Association Alpes Là : un concentré d'initiatives et de transitions dans les Alpes #Environnement #Solidarités #Cultures
Les initiatives
Rando'Nett
Cette association a pour but de lancer des initiatives pour nettoyer la nature sur le secteur des Hautes Vosges. Elle a remporté pour la seconde fois le prix Jeunes Talents Grand-Est grâce au lancement du défi "Nettoie ton Km".
Les Croqueurs de Pommes : association pour le renouveau des pré-vergers et leur économie fruitière
L’association a été créée en 2004 à Landry par des habitants conscientes de l’abandon des vergers traditionnels de la vallée de la Tarentaise (Savoie).
Elle propose des visites du verger école de la Ballastière pendant la saison touristique d’été. Ce verger-école a pour vocation la préservation des prés vergers traditionnels. Réservoirs de variétés fruitières anciennes, ils sont indispensables à la biodiversité et leur bagage génétique pour créer des variétés nouvelles est déterminant pour l’avenir. Ces vergers traditionnels regroupent plusieurs variétés de pommes et de poires, mais également de vignes. Un véritable mélange olfactif sucré, voire acidulé, que les promeneurs apprécieront à coup sûr. S’il est possible de se promener dans ce verger-école en toute autonomie grâce aux panneaux explicatifs répartis sur le parcours, l’association Les Croqueurs de Pommes propose également des visites guidées gratuites. Le petit plus : les visiteurs peuvent également acheter des fruits et légumes frais cultivés sur place et en cours de certification à l’agriculture biologique, favorisant ainsi les circuits courts.
>Nos adresses qui font sens
Savoie Mont-Blanc
Gîte solidaire Maison Pains d’Epices à Landry
Depuis début novembre 2022, le gite solidaire La Maison Pains d’Épices propose un accueil adapté aux publics fragiles ou vulnérables, pour qu’ils puissent eux aussi profiter des bienfaits de la montagne.
L’objectif de la Maison pains d'épices est simple : proposer des séjours de répit, de vacances ou de repos à des personnes en situation de vulnérabilité ou de fragilité, et n’ayant pas l’habitude de ce genre de décor. Cela va des personnes en situation de handicap aux enfants et jeunes en difficulté, en passant par des familles monoparentales.
À travers la découverte du milieu montagnard, de ses activités et de ses pratiques culturelles, le gîte cherche à leur apporter un support, en leur proposant une alternative particulière, loin des démarches classiques. « On s’est rendu compte qu’il n'existait aucune structure associative en Haute Tarentaise apportant des solutions aux familles confrontées aux maladies psychiques et mentales. On a voulu remédier à ça », indique Mustapha Smith, président de l’association Nature, Expression et Création, à l’origine du projet.
Une belle initiative, pour cette association convaincue que la découverte de la montagne pourrait permettre à ceux qui le souhaitent de se redécouvrir, et d’amorcer des changements dans leur vie personnelle, au sein de leur gîte baptisé « La Maison Pains d’Épices », une appellation qui lui va si bien. « Le pain, c’est du partage. Les épices, il en existe des milliers, dont chacune est unique, mais qui forment quelque chose de nouveau à chaque fois qu’on les rassemble. Notre gîte, c’est ça : une maison de partage, où l’on vit ensemble pour partager un petit bout de notre vie », nous décrit parfaitement Anne Bautrait, coordinatrice de l’association.
Nouveau lieu : Recyclerie Antropia à Aime - La Plagne (inauguation mars 2023)
Cette recyclerie / tiers-lieu en Tarentaise, est autant un lieu de vie, de rencontre et de détente, d'apprentissages et d'éducation à l'environnement, d'engagement environnemental et d'expérimentations culturelles.
Antropia aura pour objet supplémentaire de relier les habitants avec un tourisme durable et respectueux de l'environnement en proposant un lieu de vie et des activités originales.
Le lieu est composé de divers espaces : une recyclerie, une boutique, des ateliers partagés (lieux d'apprentissage et de fabrication autour du bois, du métal et de la revalorisation des déchets plastiques), un lieu d'expérimentations culturelles (expositions, scène ouverte, conférences…)…
L’objectif est de créer du lien et du partage entre les habitants et usagers d'un territoire.
Des espaces communs sont également prévus (espace café type café de quartier, espace d'atelier couture à la demande, salle modulable pour l'accueil de groupes d'habitants ou association en compléments des salles communales existantes…)
Un lieu solidaire : afin de faciliter l'accès à tous pour ses activités, Antropia prévoit une participation libre et consciente pour ses ateliers, des prix boutique très ajustés, en misant sur les quantités à écouler, différentes formes de troc, un lien avec les structures sociales du territoire afin de proposer des solutions pour les foyers les plus modestes.
L’UCPA des Contamines-Montjoie, centre pilote Végan et engagé dans la transition écologique
L’UCPA des Contamines-Montjoie est devenu centre pilote végan. L’établissement s'est aussi engagé dans la transition écologique en travaillant sur le recyclage de ses déchets alimentaires (compostage et nourriture pour animaux). Pour un minimum d’impact sur l’environnement, ils travaillent avec un nouveau fournisseur de fruits et légumes français (afin d'éviter le transport de marchandise venant de l'étranger) et surtout de produit ne pouvant intégrer le circuit normal de vente car abimés, tachés, aux calibres non conforme pour la distribution classique.
L’UCPA des Contamines-Montjoie s’est porté volontaire pour devenir centre test vegan depuis 2 ans avec succès et une forte demande de la clientèle.
Ce centre propose une gamme de plats froids avec des poke bowl, salades composées à base de de protéines végétales et même un « bœuf » bourguignon sans viande en plat chaud !
Cette initiative trouve naturellement sa place aux Contamines-Montjoie, un village traditionnel préservé avec de nombreuses activités bien-être, où les visiteurs viennent rechercher le calme au cœur de nos grands espaces, en randonnée l’été comme hiver.
Un éco-gîte visionnaire : Le relais de Charlemagne à Val Cenis
Le propriétaire des lieux Christian Finas, amoureux des grands espaces et fervent défenseur de la transition écologique, s’est lancé dans un projet fou. Il décide il y a deux ans de racheter en famille le hameau des Fontanettes, à l’abandon. Très engagé, Christian a opté pour un bâtiment très bas carbone : architecture de cueillette qui valorise les ressources locales, réhabilitation du savoir-faire des anciens, captage d’une eau de source filtrée, matériaux locaux bio-sourcés... Ce havre de paix, accessible uniquement à pied, est pensé comme un lieu faisant la démonstration de ce que sera le tourisme de montagne en 2030 !
Le Toî du Monde à Flumet
Lieu atypique mélangeant restauration, hébergement et café-concert, le Toî du Monde est situé à Flumet au cœur du Val d’Arly, en face du Mont Blanc. Côté cuisine, le restaurant privilégie les circuits courts et produit une bonne partie de ses légumes sur site, suivant la philosophie ‘Slow Food’ pour des produits bons, propres et justes.
L’établissement a remporté le trophée « France Montagnes, vote des internautes » (catégorie gastronomie saveur de montagne) en 2021.
Maison Falcoz : restaurant Le Chalet de l’Arc , Le Savoy et bob aux Arcs
Candice et Lucas Falcoz essaient de travailler le plus possible avec des produits locaux, bios et en circuits courts.
Quelques exemples : Pain fait maison et cuit au four à bois avec une farine CRC (culture raisonnée, contrôlée), pain sur table + les focaccias, les buns pour les burgers, pour les croques-monsieur, les croutons et nos sandwichs n'est que du fait maison par leur boulanger, chocolats sont à 100% au lait des alpes et même 80% au lait de Savoie, mise en valeur de petits agriculteurs éco responsables, fromages en provenance de la coopérative locale…
Ferme d'alpage Chez Pépé Nicolas dans la vallée des Belleville : un jardin en permaculture mais pas que…
Dans la Vallée des Belleville, on connaît Chez Pépé Nicolas pour son restaurant, sa ferme d’alpage, sa fromagerie, ses visites pédagogiques ou encore son jardin en permaculture, inauguré l’été dernier.
L’établissement, installé à 1950 m d’altitude depuis 1957, poursuit sa quête du circuit court en s’attelant notamment à la réalisation d’une champignonnière pour obtenir pleurotes et shitakés. Il dispose également d’un jardin maraîcher permettant de fournir le restaurant en légumes frais tout l’été. Des produits qui s’ajoutent aux truites, ombles chevaliers, plantes aromatiques, salades, mescluns et fleurs comestibles cultivés sur site, que l’on retrouve déjà dans l’assiette. Objectif : un restaurant 100% locavore d’ici un an, avec un circuit court de fournisseurs locaux de qualité.
Des glaces maison, locales et responsables : une démarche en circuit court de qualité
Le chef Martial Vuillemin et son équipe ont choisi de fabriquer leurs propres glaces et sorbets afin de proposer un produit dont ils maîtrisent l’ensemble de la traçabilité :
- Les glaces sont fabriquées à partir du lait de la traite des vaches de l’exploitation familiale, à 2000 mètres d’altitude, sans pesticide, ni colorant ou arôme artificiel.
Les glaces se déclinent en 3 parfums : nature au lait, caramel et chocolat éco-responsable.
- Les sorbets sont fabriqués à partir de l’eau de source protégée, contrôlée et non traitée de Chez Pépé Nicolas. La Maison Ponthier a été choisie pour ses purées de fruit françaises issues de producteurs locaux de grande qualité, label Pure Trace® sans résidu de pesticides et traçabilité garantie.
Massif du Sancy
Cédrick et Emeline Leroy Merlet et la ferme du Guéry
Cette petite famille vit à l’année à 1300m d’altitude avec ânes, cochon, chats, poules, canards, abeilles…et ont à coeur de partager leur cadre de vie exceptionnel en pleine nature.
A proximité de la ferme, les hôtes peuvent loger dans leur "Yourte du Sancy" où est également proposé une table d’hôte bio et végétarienne, et cuisine de plantes sauvages, ainsi qu’un petit déjeuner bio et/ou local compris livré dans un panier.
Toilettes sèches et point d’eau équipent la yourte.
La garantie d'un séjour unique et un retour à l’essentiel en amoureux ou en famille. La yourte est sans wifi, sans électricité (lanterne solaire et bougies fournies), salle de bain privative dans la ferme … avec toute la beauté que la nature offre.
Table d’hôte bio et végétarienne (cuisine des plantes sauvages) en supplément (possibilité sans lactose, gluten, vegan).
Alpes du Sud
La ferme des Pélissones à Seyne : éleveur bio engagé depuis de nombreuses années dans une production raisonnée et biologique
Gîte Le Mareva*** dans le Dévoluy
Situé au hameau des Cypières, à 2 minutes de Superdévoluy, ce gîte passe au printemps tout au solaire. Appartenant à Valérie et René Patras (du célèbre et apprécié restaurant « Chez Patras »), le couple a décidé d’équiper son gîte de panneaux solaires afin qu’il soit autosuffisant en électricité (et eau chaude) toute l’année, pour des raisons écologies et économiques.
Ce gîte ouvert toute l'année de 9 personnes, ambiance chalet bois, offre chaleur, confort et calme.
Isère
Les gîtes de l'Oriel du Sénépy sont conçus dans une démarche durable et éco-responsable, sur le plateau matheysin.
A Villard-de-Lans, plusieurs hébergeurs ont des démarches éco-responsables. Par exemple, l’hôtel Le Val L'Achard est né de la réhabilitation d'une ancienne ferme du Vercors en maison passive, au renouvellement qualitatif et permanent de l'air, en totale résonance avec son environnement.
Non loin de là, Tom Wallis, le propriétaire de l'auberge du Clariant à Corrençon en Vercors (auberge autonome en eau et en électricité) est constamment dans l'innovation. Il a lancé cette année le « littrotteur » une micro aventure rassurante connectée à un gite, hôtel ou magasin outdoor.
>Impliquer nos visiteurs
Sensibiliser les vacanciers à l’environnement particulier de montagne et comprendre le monde dans lequel on skie sont les objectifs d’un tourisme durable en montagne. Des activités sont proposées dans ce sens dans plusieurs stations.
Certains territoires de montagne abritent des tourbières, un écosystème fragile. Ces zones humides, propices au développement d’une faune (lézards, papillons, grenouilles…) et d’une flore (droséra, linaigrette, sphaignes…) spécifiques, sont souvent protégées (réserve naturelle, arrêté de biotope..) car même si elles constituent le type de zones humides le plus répandu au monde, elles sont menacées à la fois par le changement climatique et par l’activité humaine.
A Praz-de-Lys Sommand, on peut découvrir ce milieu spécifique avec un guide qui propose des « bains de tourbières ». Pour reprendre une activité physique en douceur, retrouver le contact avec la nature, prendre le temps de respirer, percevoir la fragilité du milieu naturel…, André Genin propose une visite originale où l’on laisse ses sens s’imprégner des énergies accumulées par la tourbière depuis la dernière période glaciaire.
A Ste Foy Tarentaise, les enfants découvrent les gestes éco responsables tout en s’amusant.
Pour le dernier jour (le funny Friday) de la semaine l’école de ski des élèves en stage Yéti, Evolution 2 organise un Escape Game sur les pistes de ski : « la neige fond, attention, notre ami le yéti menace de disparaître ! Il faut le sauver ». Sur le domaine skiable, les enfants recherchent les indices qui vont permettre de freiner la fonte de la neige et font ainsi leurs premiers constats éco- responsable tout en s’amusant. Une activité qui s’inscrit dans les différents dispositifs mis en œuvre à Sainte Foy pour la sensibilisation des jeunes publics au respect de l’environnement (Natur Renard, Natur Marmottes, Natur Ecureuil, Natur’Chamois).
A Valberg (Alpes du Sud), une nouvelle activité éco-touristique sensibilise les visiteurs de la station à ses spécificités géologiques : "les Randos du Géologue". Il s’agit de randonnées encadrées sur le thème de la géologie avec kits de géologie, repas et transport inclus.
>Exemples d’engagements des stations pour l’environnement
TRANSPORTS
Optez pour le co-voiturage et payez moins cher votre forfait à Arêches Beaufort
La société des remontées mécanique (SEMAB), participe également à cette démarche écoresponsable, avec la création d’un Pass’Auto qui permet de récupérer son forfait de ski journée rapidement depuis son véhicule à des tarifs dégressifs en fonction du nombre d’occupants dans la voiture (jusqu’à 5 maximum). De quoi favoriser le co-voiturage !
MoveWiz, le covoiturage événementiel
Eric Daviaud, covoitureur averti depuis plus de 10 ans et François Descure, informaticien, habitants tous deux à Saint Pierre de Chartreuse (38) ont créé Movewiz, plateforme reconnue de covoiturage.
DEMARCHES GLOBALES DE COMMUNES TOURISTIQUES
Les Orres, chef de file du programme SMART ALTITUDE
Les Orres est pionnier dans la transition énergétique des stations de montagne avec le déploiement, depuis 2012, d’un système de management de l'énergie dans le cadre du programme européen ALPSTAR. Cet outil opérationnel de maîtrise énergétique du domaine skiable (bâtiments, remontées mécaniques, production de neige de culture, damage) a permis une réduction des consommations de 20%, soit 100t d'équivalent CO2. La démarche se poursuit par l’implication active des Orres dans les programmes nationaux FLEXGRID (à l'échelle de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) et TEPCV (à l'échelle du Pays S.U.D). La station est également en voie de certification ISO 50001 (Energie).
Forte de ces résultats et cette expérience, Les Orres a été choisie pour être chef de file du projet et leader de son déploiement pilote. Pour Les Orres, il s’agira de poursuivre la démarche ALPSTAR en étendant le système de management d’énergie à de nouveaux secteurs, en particulier l’hébergement touristique et autres infrastructures de loisirs. En parallèle, la commune des Orres poursuivra le développement de son modèle énergétique, le premier SmartGrid de station de montagne, avec l’intégration au système de projets de production d'énergies renouvelables consommées sur le territoire.
Les deux autres stations et territoires alpins, Madona di Campiglio (Italie) et Krvavec (Slovénie), possèdent des niveaux divers de mesure de leurs consommations énergétiques, mais pas de système opérationnel pilotable de management de l’énergie. Les Orres contribuera ainsi à faciliter le déploiement de telles solutions, dont elle a éprouvé l’efficacité, sur ces deux autres territoires pilotes, ce qui permettra de démontrer la réplicabilité de la démarche à laquelle les objectifs à terme seront d’intégrer 20 nouvelles stations.
« 0 déchet plastique » dans le Dévoluy
La commune du Dévoluy et la CCBD (Communauté de Communes Buëch-Dévoluy) se sont engagées dans la démarche « 0 déchet plastique » par la signature d’une charte, qui découle d’un programme régional.
La commune du Dévoluy a constitué un groupe de travail transversal afin de construire un diagnostic ainsi que le plan d’actions, constitué des élus référents de la commune accompagnés des services compétents, de la CCBD, de l’Office de tourisme du Dévoluy, de Dévoluy Ski Développement, du centre de bien-être O’dycéa, des deux associations de commerçants de Superdévouy et de la Joue du Loup, ainsi que l’animatrice régionale de la charte.
Des actions sont déjà mises en œuvre comme le prêt d’écocup par l’Office de Tourisme aux acteurs du territoire pour leurs manifestations : la journée de ramassage des déchets organisée par l’association des commerçants de Superdévoluy et Dévoluy Ski Développement, l’éducation et la sensibilisation dans les écoles, etc.
« Cluster eau » dans la vallée d’Abondance
Un cluster, fruit de la collaboration entre la communauté de commune du pays d’Evian vallée d’Abondance et partenaires issus du monde des entreprises, de la recherche, de la formation ou encore des collectivités publiques a été fondé dans la vallée d'Abondance. L’objectif de cette mutualisation des savoirs et expertises est simple : répondre aux défis futurs des usages de l’eau par une stratégie économique innovante et en impulsant des solutions durables pour la préservation et l’efficience de cette ressource.
Sur un territoire où l’eau occupe une place centrale, quatre axes stratégiques ont tout particulièrement été définis : l’usage intelligent de l’eau, l’eau comme vecteur d’énergie, l’aménagement génie végétal afin de s’appuyer sur la nature pour, notamment, filtrer des micropolluants, prévenir des risques d’inondation ou envisager l’architecture urbaine. Et enfin, la priorité accordée à la préservation de la biodiversité des milieux aquatiques locaux.
Les Menuires & Saint-Martin de Belleville : #skiimpact
La montagne est un espace naturel magnifique et il est naturel que nous ayons tous envie d’y skier, d’y randonner l’été, et même d’y résider, car notre vallée est aussi un lieu de vie avec ses logements, ses écoles, ses commerces. Mais aujourd’hui, face aux enjeux du réchauffement climatique et aux menaces environnementales, nous nous demandons comment préserver ce milieu fragile. Comment réduire au maximum nos impacts négatifs ? Faut-il renoncer au tourisme ? Déserter nos vallées ? Les Menuires & Saint-Martin posent ces questions, sans détour et sans a priori, pour ouvrir le débat. Notre communauté n’a pas toutes les réponses, loin de là, mais nous mettons des solutions en place.
Par exemple : comment vivre la montagne sans l’abimer ? 100% des remontées mécaniques sont alimentées en énergie renouvelable, la vallée des Belleville s’est dotée d’un observatoire du climat…
A noter également, un projet d’installation d’un dispositif de mesure de la qualité de l’air en station avec communication en live via le site de l’Office de Tourisme (Météo de l’air !).
Le Pic du Midi, première Réserve Internationale de ciel étoilé en Europe
Pour préserver le ciel, sa qualité et par souci écologique, La Mongie a changé l'éclairage entier de la station. C'est le premier éclairage modulable connecté. Cet éclairage fait coup double : il préserve la qualité de la nuit pour l'observation des étoiles et il permet des économies d'énergie. La Mongie est ainsi la première station à s'être dotée de cette technologie connectée innovante, récompensée par le trophée de l'Association française de l'éclairage.
Pour aller plus loin : le label Flocon Vert
Cimes Durables, la dynamique de l’Association Nationale des Maires de Stations de Montagne
DOMAINES SKIABLES
La station des 2 Alpes se préoccupe de son glacier
Depuis toujours la station se préoccupe de ses hauts sommets et de son glacier. Le travail s’effectue au quotidien et chaque jour de l’année par la société du domaine skiable des 2 Alpes (2 Alpes Loisirs). Le glacier des 2 Alpes s’est formé par la succession de couches de neige, il est en forme de dôme et donc, bénéficie d’une pente douce qui favorise sa bonne conservation : les rayons du soleil sont dispersés sur une plus large surface que sur une pente raide. De plus, son exposition nord-ouest est idéale ! Avant de mettre en place des actions de préservation, des analyses sont faites pour suivre les évolutions du glacier et de sa neige. Aujourd’hui, les dameuses sont équipées de GPS et de radars qui sont capables de mesurer la neige par rapport à une ligne de référence établie en début de saison. Ces analyses très précises, suivies de calculs statistiques, définissent l’impact de la fréquentation sur le glacier, le niveau de fonte et la mise en place des actions comme la neige de culture et le damage. Ainsi, tout au long de l’année et pas uniquement en hiver, l’ingénieur Neige et son équipe organisent le travail des enneigeurs (et la gestion de l’eau), le damage quotidien, l’installation de barrières à neige, de linéaires de neige, de bâches pour ralentir la fonte et pour que le glacier se refasse une santé !
Comme tous les glaciers du monde, le glacier des 2 Alpes souffre mais fond moins vite grâce à son profil géographique, une calotte glaciaire (il n’est pas suspendu), le fait qu’il soit suivi en permanence par des ingénieurs et entretenus par des professionnels mais aussi et surtout le fait de skier ou de damer va augmenter la résistance mécanique de la neige.
Tout ces facteurs vont permettre de préserver le manteau neigeux et de régénérer la glace.
Le domaine skiable de Tignes a été le premier au monde à recevoir la certification Green Globe
Green Globe est un programme de certification international venant couronner les efforts des entreprises de tourisme dans leurs démarches sur le plan social économique, culturel et environnemental. C’est le seul référentiel labellisé développement durable et responsabilité sociétale des entreprises existant dans le domaine du tourisme, et commun à tous les acteurs du secteur. La certification Green Globe met aussi l’accent sur l’emploi local, une thématique qui tient particulièrement à cœur aux dirigeants de la STGM.
Poursuite du projet Energies Renouvelables à Serre Chevalier Vallée Briançon
Station pionnière en matière d’énergies renouvelables et de transition écologique, Serre Chevalier Vallée est le premier domaine skiable à produire sa propre électricité, se positionnant comme laboratoire des énergies renouvelables de montagne.
La station a pour ambition de produire à terme entre 30% et 50% de la consommation électrique du domaine, en combinant trois technologies de production : hydroélectricité, photovoltaïque et petit éolien.
Partiellement déployé depuis 2018, le projet a vu l’installation de 3700m2 de panneaux photovoltaïques (sur des installations déjà existantes), plusieurs petites éoliennes et deux sites équipés d’installations hydroélectriques, sans impact majeur sur le paysage et les ressources. La mise en place intégrale du dispositif est prévue pour 2021.
Certifiée GreenGlobe, la station a également mis en place un Observatoire Environnemental, avec le souhait de respecter et de protéger la biodiversité.
Adaptation de la consommation d’énergie sur le domaine des 7 Laux
- Damage adapté à la fréquentation et aux conditions de neige (largeur de pistes damée, épaisseur de neige travaillée)
- Suppression d’une dameuse dans le parc machine (7 au lieu de 8 pour l’hiver prochain)
- Depuis 10 ans, le domaine est précurseur sur la gestion des remontées mécaniques : vitesse adaptée à la fréquentation, fermeture de certaines remontées qui font « doublons » en période de basse fréquentation.
Le cumul de ces démarches permet d’offrir un produit de qualité sans consommation inutile d’énergie. 2,30 % de l’énergie consommée est de l’énergie verte. Le contrat entre la SEM T7L et le fournisseur d’électricité prévoit de fournir 30 % de l’électricité en énergie verte, soit l’équivalent de la production de la neige de culture.
Des dameuses hybrides plus vertes à la Clusaz et à Vars
La dameuse, outil principal de la préparation de la joie du skieur chaque jour, deviennent plus vertes à La Clusaz. Pour limiter la consommation de carburant et conforter la volonté de la station d'aller vers plus de développement durable, la première dameuse hybride sera utilisée cet hiver. Celles qui ne peuvent encore être changées seront équipées du système Snowsat qui gère la production de neige de culture et permet ainsi de limiter la consommation d'eau sur le domaine.
Le service de damage de la station de Vars lance une campagne d'essai d'une dameuse hybride pouvant générer une économie de 25% de carburant. Par ailleurs, l'ensemble des véhicules et différents matériels des remontées mécaniques utilisent des huiles biodégradables. La gestion de la production de neige de culture et des heure de damage est raisonnée afin de limiter l'impact sur l'environnement.
Pour aller plus loin : Téléchargez ici la plaquette des 16 éco-engagements des domaines skiables
Des idées supplémentaires :
- Un schéma d'économie d'énergies à la régie des remontées mécaniques de Montgenèvre
- Le domaine alpin de la Mauselaine à Gérardmer est engagé dans la démarche % Biom qui valorise les retombées sociales, économiques et environnementales de la station sur son territoire.
- Dameuses fonctionnant au GTL à Vaujany.
Pour aller plus loin : 6 initiatives éco-responsables en stations et 6 initiatives autour de la biodiversité
>Protéger la faune et la flore
Voir 6 initiatives dans ce sens ici : http://presse.france-montagnes.com/sites/default/files/biodiversite.pdf
Lire notre communiqué de presse : Observer sans déranger
Depuis 2014 La Rosière s’est dotée de son propre observatoire environnemental. Ainsi, les données récoltées servent à préserver et à protéger la faune et la flore de son territoire.
La station est également attentive aux enjeux pastoraux. En effet, le Domaine Skiable de La Rosière est un territoire d’appellation AOP Beaufort où vaches tarines, abondances et moutons pâturent tout l’été, en alpage. Tandis que l’hiver est consacré aux joies du ski, l’été laisse place au pâturage et à l’exploitation agricole. Ce partage du territoire permet ainsi une dynamique économique de la station et ce, toute l’année.
La station s’est également lancée dans une vaste opération de reboisement avce l’objectif de planter 1500 arbres sur 3 ans.
Première station française à avoir intégré l’association internationale POW (Protect Our Winters) en 2018, Les Menuires, à travers sa commune Les Belleville, est également l’une des deux seules signataires de la charte du Parc national de la Vanoise. Un partenariat visant à travailler en concertation sur la préservation de la faune (tétras-lyre, lagopède alpin, aigle royal…) et de la flore, dont le fameux chardon bleu emblématique de la vallée, la sensibilisation des scolaires et la valorisation du patrimoine.
A noter : L’Alpe d’Huez possède les serres les plus élevées de France. Les 2 000 plantes vivaces et 1 200 plantes annuelles qui y sont cultivées permettent de fleurir la station toute l’année.
Fort d’un site Internet aux 2 millions de visites par an et d’une communauté de 210 000 membres sur les réseaux sociaux, l’Agence de Développement des Hautes-Alpes étoffe ses outils d’information en ligne avec la création d’un nouveau média : Hautes-Alpes, le blog.
Ce blog raconte à la fois la fragilité des Hautes-Alpes, un département de montagne frappé au cœur par les changements climatiques, et l’agilité de Hauts-Alpins sur le chemin de la transition écologique. Chaque semaine le média s’enrichit de nouvelles publications (études, articles de presse, podcast, vidéos, reportages photos, témoignages, etc.), pour figurer cette double réalité.
Visiter le blog : http://hautesalpes-leblog.net
Idée reportage : « Montagne Zéro Déchet »
En fin d’hiver ou au début de l’été, les stations se lancent dans des opérations de grande envergure pour le ramassage des déchets.
L’association Mountain Riders coordonne chaque année la campagne de sensibilisation et d’incitation au passage à l’action pour nettoyer et préserver nos montagnes des déchets En 2019, 25 tonnes de déchets ont été collectés au cours de 63 ramassages mobilisant plus de 5000 volontaires !
Des opérations de ramassages sont menées par exemple à Isola 2000, à Chamrousse, à Val Thorens, à Métabief, au Grand-Bornand, à la Rosière (612kg de déchets ramassés par les Super-Nettoyeurs lors de l’événement en 2021)…
Domaines Skiables de France s'engage pour la biodiversité et la neutralité carbone
Longtemps perçue comme menaçante au cours de l’histoire de l’humanité, la montagne a été peu à peu « apprivoisée » par l’homme, puis, pour une infime partie (1% de la surface de nos massifs), aménagée grâce à la technologie, lui permettant ainsi d’accueillir dans des « stations » et des villages des millions de vacanciers en quête de loisirs de plein air dans un environnement naturel grandiose.
>Impliquer les acteurs des domaines skiables
Voir les 16 éco-engagements des domaines skiables français : http://www.domaines-skiables.fr/fr/news/eco-engagement-de-dsf-decouvrez-le-4-pages-explicatif/
Quelques actions mises en place :
- Valmorel : mise en place d'un observatoire environnemental sur le domaine skiable pour le suivi et la préservation de la faune et de la flore et relai pédagogique des éco-engagements à travers les activités gratuites animées par des professionnels de la montagne tout au long de l'hiver (« Passion damage » : le dameur évoque l'éco-conduite et « Visite de l'usine à neige » : le nivoculteur explique son métier, les enjeux de la neige et la gestion raisonnée de l'eau dans la production de neige).
- Serre Chevalier Vallée : Avec un programme Energies Renouvelables en déploiement depuis 2018, le domaine skiable a pour objectif de produire 50% de sa consommation électrique d’ici 2025, et de réduire de 50% son empreinte carbone d’ici 2030. Toutes les initiatives de la vallée en faveur du développement durable sont recensées ici : https://www.serre-chevalier.com/fr/blog/simplementnature
- Peyragudes : L'arrivée de l'ascenseur Skyvall remplit ses promesses. Il réduit considérablement la montée des véhicules sur la station et permet ainsi le développement de l'offre hébergement dans le village de Loudenvielle. Au point que la station travaille actuellement à un positionnement de station sans voiture avec l'installation de navettes électriques au sein même de la station.
- La Clusaz : Des dameuses hybrides plus vertes : la dameuse, outil principal de la préparation de la joie du skieur chaque jour, devient plus verte à La Clusaz. Pour limiter la consommation de carburant et conforter la volonté de la station d’intégrer des solutions plus respectueuses de l’environnement, la première dameuse hybride sera utilisée cet hiver. Celles qui ne peuvent encore être changées seront équipées du système Snowsat qui permet grâce à un GPS d’optimiser la production de neige en fonction des épaisseurs mesurées sur les pistes et ainsi de limiter la consommation d'eau sur le domaine.
- Les 7 Laux : Depuis 10 ans, le domaine est précurseur sur la gestion des remontées mécaniques : vitesse adaptée à la fréquentation, fermeture de certaines remontées qui font "doublons" en période de basse fréquentation… Le cumul de ces démarches permet d'offrir un produit de qualité sans consommation inutile d'énergie. 3,3 % de l'énergie consommée est de l'énergie verte. Le contrat entre la SEMT7L et le fournisseur d'électricité prévoit de fournir 30 % de l'électricité en énergie verte, soit l'équivalent de la production de la neige de culture.
- Oz-en-Oisans / Vaujany : investissements des remontées mécaniques Oz-Vaujany pour une énergie verte en production, nouveau carburant des dameuses GTL (ce carburant, fabriqué à partir de gaz naturel est plus propre et respectueux de l’environnement que les carburants utilisés jusque-là), adaptation de la vitesse des remontées mécaniques en fonctions de l’affluence afin de réduire la consommation énergétique des remontées mécaniques en périodes creuses….
>Favoriser les transports doux
Le transport est la principale cause des gaz à effet de serre en France.
86% de nos clients français viennent en voiture.
De plus en plus d’initiatives visent à encourager les visiteurs des stations de ski à utiliser les transports en commun ou à décaler leurs séjours pour éviter les bouchons des départs et arrivées le samedi. La route est encore longue et les pratiques changent lentement. Néanmoins, des actions se mettent en place en altitude.
- Avantages sur les forfaits de ski
A Arêches-Beaufort, depuis quelques années, optez pour le co-voiturage et payez moins cher votre forfait ! La société des remontées mécanique (SEMAB), participe à la démarche éco-responsable de la station avec la création d’un Pass’Auto qui permet de récupérer son forfait journée rapidement depuis son véhicule à des tarifs dégressifs en fonction du nombre d’occupants dans la voiture (jusqu’à 5 maximum).
A la Rosière, pour tous les voyageurs qui arrivent en train à la gare de Bourg Saint Maurice, une remise de 15 % est offerte sur leur prochain forfait de ski Espace San Bernardo de 2 jours ou plus.
- Partenariat avec Tictactrip, un acteur éco-responsable
Valloire et Pralognan-la-Vanoise sont partenaires de Tictactrip, un acteur pionnier de l’intermodalité terrestre. La plateforme facilite les trajets vers la montagne via un module de réservation inédit, capable de combiner plusieurs trajets en bus, train, navette et/ou covoiturage.
Et aussi : véhicules et navettes électriques/hybrides/biocarburant plus nombreux à Auron, aux 2 Alpes, à la Plagne, aux Houches…
45% des clients utilisent des navettes sur place.
- La vallée de Chamonix développe et structure son éco-mobilité : navettes électriques, rénovation de la ligne ferroviaire, véloroute, cheminements piétons...
Généralisé à l’année dès 2005, le système de libre circulation pour les déplacements en train et en bus permet aujourd’hui de transporter plus de 3 millions de voyageurs par an dans une vallée très fréquentée.
- Actions favorisant le covoiturage
A la Clusaz, pour les skieurs arrivant à 3 ou plus, un parking dédié au covoiturage leur est réservé au parking des Chenons (départ des Télécabines de Balme et du Fernuy). Un système de réservation permet aux clients de s’assurer qu’une place de parking leur est bien réservée et cela gratuitement. La place de parking gratuite est réservable jusqu’au dernier moment et garantie jusqu’à 10h30.
- Le retour des trains de nuit
Découvrez l'art de voyager efficacement et en prenant son temps avec les nouvelles rames rénovées pour rejoindre Serre Chevalier Vallée Briançon depuis Paris.
Toutes les infos ici : https://www.serre-chevalier.com/fr/blog/train-nuit
Lire nos articles dédiés sur le webzine de France Montagnes :
Vacances au ski, et si vous veniez en train ?
Les gares de montagne les plus proches de Paris
Nouveau contenu été 2023 : Cet été, osez partir en train à la montagne !
Les chiffres mentionnés sont issus d'une étude menée par G2A.